Différences entre les versions de « Les vieux »

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Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
 
Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un
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Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un coeur pour deux
coeur pour deux
 
 
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
 
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
 
Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
 
Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
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Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends
 
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends
  
Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont
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Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés
fermés
 
 
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
 
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est
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Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
trop petit
 
 
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
 
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
 
Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
 
Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement
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C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
d'une plus laide
 
 
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
 
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
 
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
 
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
  
Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop
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Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
longtemps
 
 
Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
 
Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
 
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
 
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
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Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
 
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
 
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
 
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je
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Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit: je t'attends
t'attends
 
 
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.
 
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.
 
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[[Category:Chansons]]
 
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[[Category: Écrite en 1963]]

Dernière version du 12 avril 2012 à 15:44

Information
Paroles Jacques Brel
Musique Jacques Brel / Gérard Jouannest / Jean Corti
Année 1963
Discographie
Pochette-1963-1.png Barclay - 80.186, 1963

Pochette-1963-3.png Barclay - 70.556, 1963

Pochette-1964-2.png Barclay - 80.243, 1964

Pochette-1967-2.png Barclay - 80.344, 1967

Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un coeur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends

Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend

Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit: je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.